[NANTES ET LA BAULE]

21/11/2017

Nantes : les meilleurs appartements se vendent en quelques jours

2017 pourrait être une année record pour l'immobilier, au niveau des ventes de maisons et d'appartements, avec une hausse de 10% des transactions à Nantes, après déjà une année 2016 exceptionnelle.

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Ce sont clairement les vendeurs qui ont repris l'avantage sur le marché de l'immobilier. Après la crise, le nombre de transactions repart fortement à la hausse. 2016 avait déjà été une année exceptionnelle avec une hausse des ventes de +8,5% pour les maisons anciennes à +25,7% pour les appartements neufs et en 2017, on pourrait même battre un record, celui du nombre de transactions. Elles devraient être en hausse de 10% à Nantes.

À Nantes, un bien au bon prix et bien situé se vend dans la semaine

Résultat, à Nantes, un bien au bon prix et bien situé se vend dans la semaine. Les agences n'ont même plus besoin de mettre des annonces, il leur suffit souvent de regarder dans leur fichier client pour trouver des acheteurs. Pour les autres, il faut pousser quotidiennement la porte des agences pour ne pas passer à côté de l'appartement ou de la maison tant espérée. Et la conséquence de tout ça, ce sont les prix qui repartent "légèrement à la hausse", selon Loïc Cantin, le président de la FNAIM en Loire-Atlantique. Une tendance qui se vérifie aussi en périphérie. Les ventes de terrains à bâtir sont soutenues.

"Et justement, c'est ça qui est une surprise", souligne Jean-Charles Veyrac, en charge de la communication au conseil régional des notaires, "bien sûr, on a des types de bien comme les maisons anciennes où l'offre n'est pas suffisante et où les prix ont augmenté jusqu'à 15% à un moment, avant de se calmer, ce qui est une bonne chose. Mais pour le reste, après un petit coup de chauffe cet été, on a des prix qui n'augmentent pas très fortement, qui restent raisonnables. Il faut dire, aussi, que ces deux-trois derniers mois, les transactions se sont un peu calmées".

Dans le même temps, les taux des prêts immobiliers restent historiquement bas"Et ça explique le nombre de transactions", poursuit Jean-Charles Veyrac, "les acheteurs en profitent et ils ont bien raison".